Les deep fakes
Les deep fakes, ces reconstitutions hyper-réalistes d’une personne, c’est le sujet d’une conférence que j’ai faite. Je l’abordais sous 4 angles : les personnes représentées ; leurs proches ; ceux qui ont créé l’illusion et le public.
Les deep fakes testent les limites de plusieurs notions juridiques, comme le lien entre une personne et son apparence. La jurisprudence fluctue entre un droit attaché à la personne, au commerce difficile, et un droit s’en détachant, aisément commercialisable. Cette indécision crée des opportunités. C’est la bougie « Michael Jackson » qu’Universal n’a pas pu interdire après la mort de l’artiste. Demain, des stars mortes pourraient ainsi revivre à l’écran sans avoir à obtenir l’accord et payer qui que ce soit. Quant aux vivants, ils pourraient céder leur apparence pour des suites de films qu’ils ne tourneront pas.
Les deep fakes interrogent aussi les limites de la parodie. Karl Zero avait sans doute déjà la solution il y a 20 ans dans son émission Le Vrai Journal : rendre explicite la fausseté de l’image.
Bien d’autres points interpellent. Je serais ravi de refaire cette présentation devant des personnes (associations ou entreprises) qui ont des problématiques liées aux deep fakes, en creusant les choses. N’hésitez pas à me contacter.